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mardi 5 décembre 2023
Doc.4 p.67
11-coût privé : coût du producteur sans prise en compte de l’externalité négative (sans prise en compte du dommage que l'on fait subir à la société)
Coût social : coût privé + dégradation du bien-être social (prise en compte de l'externalité négative : évaluation du dommage que l'on fait subir)
Dans le cas des externalités positive, on parle de bénfice privé et de bénéfice social.
Bénéfice social : entreprise (profit) + société (amélioration du bien être social)
Bénéfice privé : profit
12- coût social > coût privé car coût social = coût privé + évaluation des dommages subis par la société du fait de l’activité de production privée.
II/ comment remédier aux externalités négatives ou encourager les externalité positives ?
A) Remédier aux externalités négatives
Doc.2 p.68
1-celui qui pollue doit payer : il faut faire en sorte que les agents internalisent leurs externalités négatives, par exemple en payant une taxe.
2-la taxe carbone doit inciter les agents économiques à moins utiliser les énergies fossiles et à y substituer d’autres produits
3-signal prix : le marché nous envoie des signaux (loi de l’offre ou de la demande). Le prix dit quelque chose de la structure du marché et il nous donne des indications pour modifier nos comportements. AInsi, si le prix d'un bien augmente, les consommateurs sont incités à changer leur comportements d'achat.
Doc.3 p.69
8- 44,6/7 = 6,371 = + 537,1 %
9- car pour chaque niveau de production, cela coûte désormais plus cher aux transporteurs (augmentation du prix du gazole : lié à la mise ne place de la taxe) et pour chaque niveau de prix ils offrent une quantité moindre sur le marché (choc d'offre négatif).
10-lorsque la taxe sur le gazole augmente (+23,8%), le nombre de voitures diesel immatriculées diminue (-30%). On parle d'une corrélation négative.
11- les conducteurs de véhiculent diesel ne pourront pas réduire leur consommation de carburant car ils on tbesoin de prendre leur voiture (essence : bien très inélastique : une augmentation du prix de l'essence n'entraine qu'une très faible variation de la demande d'essence). En revanche l'augmentation de la taxe peut avoir un effet sur l'achat d enouveaux véhicules diesel dont la demande va diminuer.
B) Encourager les externalités positives
Doc. 4 p.69
12-pour encourager les individus a circulé en vélo électrique jugés moins polluants que les voitures. l'aide financière fait baisser le prix pour le consommateur, donc la demande de vélo électrique augmente.
13- grâce au bonus qui améliore les conditions de la demande, l’Etat génère un choc de demande positif, les ménages vont acheter plus de vélos électriques, il y aura moins de voitures à Orléans et la pollution va diminuer.
14-1564/640 = 2,44 le vélo électrique coûte 2,44 fois plus cher qu’un vélo normal, en moyenne (ou le vélo électrique a un prix supérieur de 144%).
Dans tous les cas, les pouvoirs publics utilisent les taxes et la réglementation (lois, règles) pour réduire certains comportements générateurs d’externalités négatives. A l’inverse, les subventions sont des incitations monétaires visant à récompenser les agents générant des externalités positives.
Q2 : Pourquoi le marché n’est-il pas efficace pour gérer les biens collectifs et les biens communs ? (Pourquoi est-il si difficile de bien gérer les biens communs et les biens collectifs ?)
O2 : comprendre que le marché est défaillant en présence de biens communs et de bien collectifs, et être capable de l’illustrer par des exemples
Il existe certains biens pour lesquels le marché est défaillant à organiser la production et les échanges.
I/ La classification des biens
A) La typologie des biens
Doc.1 p.70
Bien privé : rival et excluable, une pomme, une paire de chaussure, une pizza.
Bien de club : bien non rival, car la consommation d’une unité de bien par un agent ne réduit pas les possibilités de consommation des autres, mais excluable car il est possible d’en interdire la consommation à qui ne voudrait pas en payer l’usage.
Ressource commune : bien rival mais non excluable, ce qui entraine une mauvaise gestion de ces ressources (gaspillage, surexploitation)
Bien (ou service) collectif : bien non rival et non excluable, pouvant être consommé simultanément par plusieurs personnes sans que celles-ci aient, chacune, à en supporter le coût.
Un bien est rival si sa consommation par un agent empêche tout autre agent de le consommer (si je mange une pomme, personne d'autre ne peut la consommer, si je décide de ne pas la partager).
Un bien est excluable si le producteur du bien, peut empêcher celui qui ne paie pas, de le consommer.
B) Les biens communs
Doc.1 p.72
1-Les biens communs sont rivaux tandis que les biens collectifs ne le sont pas.
2-tout poisson pêché par moi ne le sera pas par vous (rival) et personne ne peut m’empêcher de le pêcher (non excluable).
Ressources communes : bien rival mais non excluable, ce qui entraine une mauvaise gestion de ces ressources (gaspillage, surexploitation)
C) Les biens collectifs
doc.1 p.70
On distingue deux sortes de biens publics ou collectifs (les biens publics/collectifs purs et les biens tutélaires)
-les biens collectifs purs répondent à des besoins collectifs et sont satisfaits par les productions que tous les individus utilisent en quantité égales et dont on ne peut refuser l’accès à personne, même en cas de refus de paiement. Ne pouvant pas réaliser de profit, les entreprises privées n’ont pas intérêt à engager leurs capitaux dans ce type d’activité. La main invisible étant totalement défaillante, les administrations doivent donc intervenir (s’il s’agit de biens essentiels) en assumant la totalité des coûts de production : éclairage public, infrastructures routières, défense nationale, phare, radio…
-les biens tutélaires : biens sur la consommation desquels l’Etat exerce une tutelle pour encourager ou décourager le public de le consommer. Différence fondamentale avec les premiers : les entreprises privées peuvent empêcher les passagers clandestins d’accéder à leur production : seuls les ménages disposant d’un revenu important sont concernés. Les pouvoirs publics doivent donc élargir la satisfaction en assumant les coûts : éducation gratuite, logement public, santé.
mercredi 6 décembre 2023
interrogation écrite (10 minutes)
correction du DS
retour au cours
II/ les défaillances du marché
A) Dans le cas des biens collectifs
A l’exception des ultra-libéraux, la plupart des économistes reconnaissent que l’intervention publique est légitime dans plusieurs cas : les biens collectifs
Doc.3 p.71
6-le passager clandestin est celui qui voyage sans avoir payer le prix du billet. De même, on parle de passager clandestin quand un agent économique consomme sans avoir payer le prix du bien ou du service.
7-l’agent qui paie en retire une utilité de 2 (car le coût de financement est plus élevé) tandis que celui qui ne paie pas en retire un gain de satisfaction de 15.
8-si tout le monde se comporte de façon rationnelle et adopte sa stratégie dominante, de passager clandestin, le bien collectif ne sera pas produit.
!!!stratégie dominante : ne pas payer
9-libre du jeu du marché et la rationalité individuelle conduisent à une situation sous-optimale (car le bien n’est pas produit). Il existe une meilleure situation (on peut améliorer le sort d’un agent sans détériorer la situation de l’autre : on peut améliorer la satisfaction des deux agents).
Lorsqu’il n’y pas d’exclusion par les prix, un agent peur disposer du bien sans en acquitter le prix : il profite du bien en laissant payer les autres (passager clandestin). Il y a alors distorsion entre l’intérêt individuel et collectif. Cette distorsion légitime l’intervention de l’Etat.
Ainsi, pour les biens non rivaux et non excluables que sont les biens publics ou collectifs, la nature de ces biens fait qu’aucun producteur privé n’a intérêt à les produire car il ne serait pas en mesure de faire payer les consommateurs et donc, de maximiser un bénéfice. Le marché risque donc de disparaître.
B) Dans le cas des biens communs
Doc.2 p.71
Les biens communs sont rivaux et non excluables. Ce caractère particulier fait qu’il existe une tragédie des biens communs liée à l’inadéquation entre les intérêts individuels et collectifs. Cela peut conduire à un risque de surexploitation par le marché et éventuellement à la disparition de la ressource. Tragedy of commons.
et Doc.3 p.72
Empreinte écologique : surface en hectare par habitant nécessaire à la production, à la consommation et au traitement des déchets.
Biocapacité : surface en hectare par habitant dont nous disposons produire, consommer et traiter nos déchets, sans détériorer l’environnement.
1-date où la consommation de l’humanité en ressources dépasse ce que la planète est capable de produire ou renouveler en un an sans dégrader l’environnement. Autrement dit, c’est le jour où l’empreinte écologique est supérieure à la biocapacité de la planète.
2-il arrive chaque année un peu plus tôt, plus précisément cinq mois plus tôt.
3-augmentation de l’empreinte écologique et jour du dépassement qui avance chaque année dans le calendrier.
4- transport, logement.
5-dans les pays en développement car ils produisent moins et consomment moins (ils puisent moins dans leur environnement).
Si toute la planète avait le même mode et niveau de consommation que la France, nous aurions besoin de 3 planètes. Si tout le monde consommait comme des américains, il faudrait 5 planètes et si tout le monde consommait comme un homme d’affaires américain (qui voyage beaucoup), il faudrait 10 planètes.
Face à une ressource commune, l’agent rationnel qui s’approprie l’ensemble des bénéfices de son utilisation de la ressource tout en faisant supporter le coût à la collectivité, a tout intérêt, individuellement, à ne pas tenir comptes des conséquences externes (externalités négatives) de sa décision.
III/ Assurer la production des biens communs et collectifs
A) La fourniture et le financement des biens publics (collectifs)
Doc.2 p.74
t.à.f pour le 12/12 : répondre aux questions 6 et 7 du doc.2 p.74
mardi 12 décembre 2023
correction de l'IE du 6/12
retour au cours
III/ Assurer la production des biens communs et collectifs
A) La fourniture et le financement des biens publics (collectifs)
Doc.2 p.74
6-dans la délégation de service public c’est le consommateur qui paie directement alors dans le cas du marché public c’est l’administration locale qui rémunèrent l’entreprise privé.
7- prix, qualité du service, visite médicale du chauffeur et analyse de sang régulière, continuité, universalité, égalité.
-Gestion par un monopole public : bien collectif produit et fourni par les pouvoirs publics qui financent sa production par les impôts et les taxes.
-marché public : les pouvoirs publics confient la fourniture du service à un opérateur privé qu’ils rémunèrent. L’entreprise s’engage à respecter un cahier des charges. (ramassage des ordures, construction d’un pont)
-délégation de service public : les pouvoirs publics confient à un opérateur privé la fourniture du service, celui-ci doit respecter un cahier des charges et il fait payer le service directement aux consommateurs. (eau potable, gestion des autoroutes, pont à péage)
Dans tous les cas, l’Etat est présent ou les pouvoirs publics. Les biens collectifs peuvent difficilement être financés par l’initiative privée (passager clandestin). Le financement de ces biens (et service) publics, comme la défense nationale ou l’éclairage public, s’effectue ainsi par la puissance publique.
B) La fourniture et la protection des biens communs
Doc.4 p.75
Pour la protection des biens communs comme l’environnement, on retient 2 instruments :
-la réglementation (efficace d’un point de vue écologique mais inefficace d’un point de vue économique car la mise en conformité avec la loi peut coûter très cher aux différents acteurs de l’économie (lois, circulation alternée, limitation de vitesse, interdiction d’émettre plus d’une certaine quantité de CO2, obligation de produire d’une certaine manière…). la réglementation correspond à une contrainte.
-La fourniture des biens communs donne lieu soit à un accès libre à la richesse, soit à la privatisation de celle-ci (comme dans le cas de la compagnie De Beers qui disposait d’un droit exclusif dans l’exploitation des mines de diamants). Ains, afin d’empêcher (ou du moins de contenir) la surexploitation des biens communs, différents mécanismes peuvent être mis en place : les arrangements institutionnels, tout d’abord, qui sont des accords entre différents acteurs liés au bien commun ; et la puissance publique qui peut également attribuer des droits de propriété sur les ressources communes, ce qui incite chaque acteur à être responsable et à ne pas surexploiter la ressource. La privatisation de la richesse correspond à une incitation
Q3 : Quels sont les problèmes liés aux asymétries d’information ?
O3 : connaître les deux principales formes d’information asymétrique, la sélection adverse et l’aléa moral, et être capable de les illustrer par des exemples (notamment celui des voitures d’occasion pour la sélection adverse et le marché des assurances pour l’aléa moral). Comprendre que la sélection adverse peut mener à l’absence d’équilibre
L’asymétrie d’information perturbe les règles du marché (remise en cause de la transparence) : situation dans laquelle un des deux acteurs d’un marché dispose d’une meilleure information que l’autre, les deux contractants n’ont pas le même degré d’information sur le bien ou le service qu’ils échangent. Cette asymétrie d’information peut entrainer l’aléa moral et la sélection adverse.
I/ Les deux formes d’asymétrie d’information
Doc.1 p.76
A) La sélection adverse
Qu’est-ce qui distingue l’aléa moral de la sélection adverse ? la sélection adverse porte sur des caractéristiques cachées tandis que l’aléa moral porte sur des actions cachées.
Ex de sélection adverse : marché des voitures d’occasion, marché de l’assurance.
Ou anti-sélection : Sélection adverse : situation d’asymétrie d’information dans laquelle une des parties à l’échange ne dispose pas de toute l’information disponible sur la qualité du bien échangé, c'est à dire sur ses caractéristiques cachées. Le prix du marché n’est alors pas un bon signal et conduit à sélectionner les plus mauvais produits. (conduit à prendre des décisions contraires à ce que l’on recherche initialement). Situation correspondant à l’effet négatif d’une hausse des primes sur les caractéristiques moyennes de ceux qui souscrivent un contrat d’assurance.
B) L’aléa moral
Asymétrie d’information qui porte sur l’action et la bonne foi d’un individu. Situation dans laquelle un acteur ne remplit pas toutes ses obligations une fois le contrat conclu. Ex : marché du travail, l’employeur voit le CV mais ne connaît pas le degré de motivation du candidat. Sur le marché de l’assurance, l’assureur ne connaît pas le mode de vie du client, si celui -ci à un comportement risqué ou non risqué.
Aléa moral : Situation d’asymétrie d’information dans laquelle l’une des parties à l’échange peut difficilement contrôler que l’autre agit conformément à ses engagements. L’aléa moral porte sur des actions cachées. Il y a alors un risque lié à l’incertitude sur le comportement de l’autre.
-situation dans laquelle le fait d’être assuré contre un risque conduit un individu à adopter un comportement plus risqué que celui qui aurait prévalu en l’absence de cette assurance. (problème du tabac).
-Situation dans laquelle un agent non ou mal informé, ne peut pas contrôler l’action d’un partenaire qui peut en profiter (modèle tire-au-flanc dans l’entreprise ou alors dans un contrat d’assurance, le client une fois assuré peut être incité à prendre des risques).
II/ les défaillances de marchés causées par ces asymétries
A) Marché et sélection adverse
1) Le marché des voitures d’occasion
Doc.2 p.76
4-il ne sait pas si le produit est un lemon
5-Il y a de mauvaises voitures sur le marché, les acheteurs doutent de la qualité des voitures et ils proposent donc des prix d'achat plus faibles ce qui fait fuire les vendeurs de bonnes voiture, donc la probabilité de tomber sur un lemon augmente et les acheteurs baissent à nouveau leur prix d'acaht, etc. En fin de cycle il ne reste plus que de mauvais véhicules. La probabilité de tomber sur un lemon augmentant, les prix proposés par les acheteurs ont tendance à baisser ce qui pousse les vendeurs de bonnes voitures à quitter le marché.
6-avec un prix faible l’acheteur risque de sélectionner un mauvais véhicule.
7-parce que les bonnes voitures se font rares.
G. Akerlof : "the market of lemons" (le marché des vieux-clous : voitures d'occasion). En situation d'information imparfaite (asymétrie d'information : l'acheteur ne dispose pas de toutes l'information disponible sur les voitures), le marché peut conduire les acteurs à prendre de mauvaises décisions et conduire à une situation sous-optimale. Les propriétaires de bonnes voitures veulent vendre au prix de 20000 euros et les propriétaires de mauvaises voitures (les lemons) vendent à 10000 euros. L'acheteur ne connaît pas la qualité de la voiture qu'il achète et il sait qu'il y a sur le marché, une voiture sur deux qui est de bonne qualité. Ne souhaitant pas payer 20000 euros pour acquérir une voiture de mauvaise qualité, l'acheteur va proposer un prix de 15000 euros pour acheter une bonne voiture. Mais à ce prix les vendeurs de bonnes voitures ne voudront pas vendre et certains se retireront du marché. Le nombre de bonnes voitures sur le marché va ainsi diminuer. Les acheteurs savent que la part des vieux clous augmente sur le marché et ils ne sont plus disposés qu'à payer 12500 euros car la probabilité de tomber sur un lemon devient très forte. Mais à 12500 euros toutes les bonnes voitures ont quitté le marché. Les mauvaises voitures ont ainsi chassé les bonnes (défaillance du marché).
2) Le marché de l’assurance
Doc.3 p.77
t.à.f pour le 13/12 : répondre aux questions 8, 9 et 10 du doc.3 p.77
mercredi 13 décembre 2023
2) Le marché de l’assurance
Doc.3 p.77
8-200+800+2000=3000
3000/3 =1000
9-si monsieur Durand refuse de s’assurer alors il ne reste plus que madame Masson et monsieur Lambert. Leurs dépenses de santé s’élèvent à 800+2000 = 2800 euros. La dépense de santé moyenne s’élève alors à 1400 euros. Il faut donc que la moyenne des primes d’assurance s’élève au minimum à 1400 euros, sans quoi l’assurance perd de l’argent.
10-Mais avec une telle prime d’assurance madame Masson ne souhaite plus être assurée tandis que monsieur Lambert est toujours d’accord puisque le montant de la prime est inférieur à ce qu’il coûte et à ce qu’il est prêt à débourser. Vous remarquez que progressivement, les bons patients, ceux qui ont le moins de risque d’être malade, quittent le système.
Anti sélection ou sélection adverse : désigne le fait que faute d’information parfaite, certains agents peuvent être conduit à sélectionner des produits de mauvaise qualité
Ex : les assurances. Si elles constatent qu’elle n’est pas rentable car ses dépenses sont > aux primes d’assurance, elle aura tendance à augmenter ses tarifs. Les gens qui savent qu’ils courent peu de risque de santé vont aller à la concurrence et il ne restera que les gens malades qui savent qu’ils pourraient avoir besoin. La rentabilité devient alors encore plus mauvaise, puisqu’il ne reste que les mauvais risques.
Aujourd'hui, en France, la protection sociale connaît une crise de légitimité, certains contribuables bien portants et considérant que leur risque de maladie est faible, estiment qu'ils n'ont pas à payer pour d'autres assurés plus souvent malades qu'eux qu'ils considèrent comme moins responsables. Il y a un risque de voir les premiers décider de quitter le système d'assurance maladie pour des assurances privées. Dans cette hypothèse, si certains quittent le système, les recettes de l'assurance maladie vont diminuer ce qui nécessitera une augmentation des cotisations pour compenser le manque à gagner. Dans ce cas de figure, ceux qui se savent sujet au risque de maladie n'hésiteront pas à payer davantage pour se couvrir contre le risque, mais d'autres dont le risque est plus faible et qui jusqu'ici acceptaient de payer pour les autres dans un esprit de solidarité nationale, pourraient bien se désolidariser du système et se retourner à leur tour vers des assurances privées, entrainant ainsi une nouvelle baisse des recettes et donc une nouvelle hausse des cotisations. Petit à petit, il y a un risque pour le système de voir tous les individus à faible risque quitter le système, celui-ci ne conservant plus que les mauvais assurés (ceux qui présentent les risques les plus élevés et qui de fait, coûtent le plus cher).
La régulation apparaît complexe étant donné les asymétries d’information sur le marché de la santé. Sur le marché des assurances, les mauvais risques (par exemple les personnes qui se savent malades) ont davantage tendance à souscrire une assurance. Si les mauvais risques chassent les bons », alors cette sélection adverse peut menacer l’existence du marché. (ce sont les malades qui sont assurés, donc les dépenses augmentent, donc les primes d’assurance vont augmenter, donc les biens portants vont en avoir assez de payer et ils vont rompre le contrat…)
Compte tenu de la nature du bien « santé », la réponse à ces difficultés est l’assurance obligatoire universelle, à des conditions indépendantes de l’état de santé.
!!! La sélection adverse peut mener à l’absence d’équilibre.
B. Exemple du marché de l’assurance pour l’aléa moral
Doc.4 p.77
1-le temps c’est de l’argent. L’assureur veut que le guide respecte un cahier des charges (de sécurité, administratives) qui est très couteux pour le guide, il perd des clients en le respectant scrupuleusement. L'assuré sait qu'il n'est pas surveillé.
2-il sait qu’il sera remboursé.
Asymétrie d’information qui porte sur l’action et la bonne foi d’un individu. Situation dans laquelle un acteur ne remplit pas toutes ses obligations une fois le contrat conclu. Lorsque l’assurance accroît la probabilité de comportement risqué.
Ex : lorsque les soins de santé sont remboursés les patients ont tendance à multiplier les visites inutiles chez le médecin et à demander des soins dont ils n’ont pas besoin.
Ex :un patient qui se sait assuré prendra plus de risque
L’asymétrie peut porter sur le comportement de l’assuré : le fait d’être assuré peut entrainer une surconsommation médicale. Il s’agit là d’un aléa moral du fait du patient. L'existence d'un système d'assurance peut pousser les assurés à prendre plus de risque ou à être moins prudents et à moins faire attention à leur santé, se sachant protégés en cas de réalisation du risque. Ce sont donc des risques plus grands qui sont pris et qui peuvent conduire à une surconsommation médicale.
Mais il y a aussi un aléa moral qui porte sur le prescripteur de soins (médecins) dans la mesure où celui-ci a intérêt à avoir une patientèle importante et à pratiquer beaucoup d’actes médicaux à forte tarification.
Autre exemple : marché du travail : salaire d’efficience qu répond à l'aléa moral que subit l'employeur au moment de l'embauche d'un nouveau salairé (on ne sait pas si le salarié va fournir les efforts nécessaires). 2 modèles pour remédier à ce problème : tire-au-flanc, échange/don. Nous y reviendrons.
Q4 : Comment résoudre les problèmes posés par les asymétries d’information ?
O4 : être capable d’illustrer l’intervention des pouvoirs publics face à ces différentes défaillances.
Comment inciter les agents à révéler leur information ?
I/ La lutte contre la sélection adverse
A. Lutte contre la sélection adverse dans le cas du marché des b&s
Doc.1 p.78
on peut retenir deux manières de lutter contre la sélection adverse :
-dans le cas des assurances : filtrage des assurés par le biais d'un questionnaire
-dans le cas du marché des voitures d'occasion : le vendeur peut offrir des garanties visant à rassurer l'acheteur afin d'avoir une bonne réputation sur le marché.
Doc.2 p.78
4-type de production (cage, sol, plein air), origine, identification du site d’élevage (quel producteur ? quel bâtiment ?) : traçabilité
5-elle permet de délivrer une information que le consommateur ignore a priori.
Les différentes manières de produire et de diffuser de l’information.
-Magazine de consommateurs (test, comparateur de prix)
-Comparateurs de prix
-Réglementation publique de l’information : depuis 2000 la réglementation européenne sur l’étiquetage de la viande de bœuf (n° du lot, pays d’abattage et pays d’élaboration (depuis 2002, les pays de naissance et d’élevage doivent être indiqués s’ils sont différents du pays d’abattage
-Existence de labels
-Normes de production et de qualité
-Dans le cas de la pub, les dépenses de pub sont considérables : ne feront donc de la pub que les entreprises sûres de la qualité de leur produit, certaines que les coûts seront rapidement amortis par l’augmentation des ventes.
-garantie (le creuset garantit ses casseroles en fonte à vie : garantie sur la qualité, durée de vie du produit)
Les pouvoirs publics ont pour mission de réglementer l’information destinées aux consommateurs et de la surveiller (DGCCRF). La DGCCRF vérifie que les producteurs respectent la législation en termes d’informations aux consommateurs.
B) Lutte contre la sélection adverse dans le cas du marché des voitures d’occasion
doc.1 p.78
2-Le bon candidat peut chercher à révéler son information privée. Par exemple, le vendeur de bonne voiture peut offrir des garanties (promesse de réparer la voiture qu’il vende) : il faut se bâtir une bonne réputation. Il s’agit pour lui de rassurer l’acheteur et d’établir une forme de confiance avec la clientèle.
3-bonne réputation, confiance entre l’acheteur et le vendeur, beaucoup de client avec des prix élevés.
C) Lutte contre la sélection adverse sur le marché du travail
!!! sur le marché du travail, les entreprises ne connaissent pas toutes les caractéristiques des individus qu’elles sont susceptibles d’embaucher, elles ont donc tendance à proposer un salaire supérieur au salaire de marché afin d’attirer les meilleurs éléments du marché du travail. Si les entreprises proposent des salaires trop faibles elles attireront les travailleurs moins qualifiés et les bons trouveront que le salaire est insuffisant pour eux.
La concurrence sur le marché du travail pousse les entreprises à payer leurs salariés au-dessus du salaire de marché pour attirer les meilleurs d’entre eux (lutte contre la sélection adverse).
Le phénomène d’anti-sélection apparaît quand les seules choses à vendre sont en fait celles de moins bonnes qualité (produits ou travailleurs).
D) Lutter contre sélection adverse dans le cas du marché de l’assurance
Doc.1 p.78
1- stratégie de filtrage : questionnaire au client : utilisation d’informations observables pour en déduire des informations privées. On filtre les clients en moins bonne santé.
-la sélection adverse est combattu en différenciant les tarifs selon la puissance de la voiture et l’âge du conducteur.
-Assurance obligatoire (dans le cas d’un système d’assurance maladie public).
II/ la lutte contre l’aléa moral
A) Sur le marché du travail
Théorie du salaire d’efficience
Par ailleurs la théorie néoclassique est également mise à mal car on peut expliquer de manière rationnelle la rigidité des salaires à la baisse et donc la possibilité d’un chômage involontaire (donc d’un déséquilibre sur le marché du travail). On dit souvent que les salaires sont trop élevés car les travailleurs sont trop protégés, faisant ainsi porter la responsabilité du chômage sur les allocations et le smic. En réalité, un courant théorique montre que si les salaires sont trop élevés c’est parce que les entreprises ont tendance à payer leurs salariés au dessus du salaire d’équilibre : c’est le salaire d’efficience. Le salaire ne dépend pas toujours de la confrontation entre une offre et une demande de travail, ainsi que l’explique la théorie du salaire d’efficience.
La relation de travail n’est pas transparente. Il y a une asymétrie d’information qui peut conduire à des situations d’aléa moral (difficulté à prévoir le comportement de l’agent après signature du contrat) et d’anti-sélection.
L’aléa moral apparaît quand le vendeur (le salarié) en sait plus sur son propre comportement que n’importe qui d’autre et en fait payer le coût à l’acheteur.
Pour limiter l’aléa moral (modèle tire au flanc) et l’anti-sélection sur le marché du travail, les employeurs peuvent proposer aux salariés un salaire d’efficience, supérieur au prix de marché. C’est, selon la théorie, l’intérêt des employeurs pour trois raisons :
1-plus le salaire d’un individu est élevé et plus il est couteux pour lui d’être licencié. Il a donc pécuniairement intérêt à travailler correctement pour ne pas être licencié (modèle tire-au flanc : les coûts de surveillance du travailleur sont très élevés donc l’entreprise paie au-dessus du prix de marché pour augmenter le coût d’opportunité du licenciement).
2-les salariés sont plus motivés, parce que reconnaissants d’être bien payés et donc ils travaillent mieux (modèle échange/ don : si le salaire est supérieur au prix de marché les salariés ont l’impression d’être bien traités et ils améliorent leur productivité : don à l’entreprise en échange du salaire plus élevé).
mardi 19 décembre 2023
retour sur les théories du salaire d'efficience :
On dit souvent que les salaires sont trop élevés car les travailleurs sont trop protégés, faisant ainsi porter la responsabilité du chômage sur les allocations et le smic. En réalité, un courant théorique montre que si les salaires sont trop élevés c’est parce que les entreprises ont tendance à payer leurs salariés au dessus du salaire d’équilibre : c’est le salaire d’efficience. Le salaire ne dépend pas toujours de la confrontation entre une offre et une demande de travail, ainsi que l’explique la théorie du salaire d’efficience.
contre la sélection adverse :
Les entreprises ne connaissent pas toutes les caractéristiques des individus qu’elles sont susceptibles d’embaucher, elles ont donc tendance à proposer un salaire supérieur au salaire de marché afin d’attirer les meilleurs éléments du marché du travail. Si les entreprises proposent des salaires trop faibles elles attireront les travailleurs moins qualifiés et les bons trouveront que le salaire est insuffisant pour eux.
contre l'alea moral :
1-plus le salaire d’un individu est élevé et plus il est couteux pour lui d’être licencié. Il a donc pécuniairement intérêt à travailler correctement pour ne pas être licencié (modèle tire-au flanc : les coûts de surveillance du travailleur sont très élevés donc l’entreprise paie au-dessus du prix de marché pour augmenter le coût d’opportunité du licenciement).
2-les salariés sont plus motivés, parce que reconnaissants d’être bien payés et donc ils travaillent mieux (modèle échange/ don : si le salaire est supérieur au prix de marché les salariés ont l’impression d’être bien traités et ils améliorent leur productivité : don à l’entreprise en échange du salaire plus élevé).
Salaire d’efficience : salaire fixé au-dessus du salaire d’équilibre par les employeurs afin d’inciter les salariés à produire plus efficacement et à les fidéliser.
B) Sur le marché de l’assurance
Doc.3 p.79
6-0,68 x 1,25 =0,85
340 x 1,25 = 425
!!! 0,85 x 340 /0,68 = 425
7- les deux : contre l’aléa moral d’abord puisqu’on ignore le comportement de l’assuré (donc il paiera plus s’il se comporte mal) mais également contre la sélection adverse, car si les primes ne sont pas individualisées, tout le monde paie la même chose et les bons assurés veulent quitter le système si les primes sont jugées excessives. A travers le bonus/malus l’assurance cherche à objectiver l’information manquante sur l’action des assurés. Avec le nombre d’accidents occasionnés on a une idée de la prudence du conducteur.
Les assureurs sont particulièrement concernés par l’aléa moral car ils ont des difficultés à évaluer l’état de santé réel de leurs assurés, de même qu’ils ne peuvent contrôlés la prudence avec laquelle ils conduisent.
Face au risque moral, l’assureur peut instaurer un système de bonus /malus. Si le conducteur n’a pas d’accident, sa prime d’assurance diminue tandis que s’il a de nombreux accidents, la prime augmente. Il s’agit donc de mettre en place un dispositif permettant de mieux connaître le comportement des individus et de sanctionner ceux qui prennent des risques trop importants sans en assumer le coût.
Les défauts du marché sont nombreux et justifient une intervention de l’Etat :
-Il doit améliorer l’information dont disposent les agents économiques pour éviter les asymétries d’information (UFC, Que choisir, 60 millions de consommateurs).
-La réglementation peut limiter la production des externalités négatives (dans le domaine de la pollution) : normes. L’Etat peut inciter à modifier l’allocation réalisée par le marché pour modifier les comportements (internalisation des externalités : taxe) : on sanctionne les pollueurs (pb si rien à foutre de la taxe car pas assez élevée), ou on récompense et on protège l’innovateur (subvention+ brevet).
L’Etat doit intervenir dans le domaine des externalités. Comme le marché n’est pas en mesure de récompenser ceux qui produisent des effets externes positifs et sanctionner ceux qui produisent des effets externes négatifs, c’est à l’Etat de le faire : subventions, sanctions
-Enfin, l’Etat peut lui-même prendre en charge la production de certains biens ou services lorsque le marché n’est pas efficace pour en organiser la production, la consommation où les échanges (Biens collectifs et biens communs).
Fin du chapitre
Présentation de l'étude de document (deuxième exercice de l'épreuve composée)
mercredi 20 décembre 2023
interrogation écrite (10 minutes)
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Chapitre VI – Comment la socialisation contribue-t-elle à expliquer les différences de comportements entre les individus ?
Q1 : en quoi la socialisation est-elle un processus socialement situé ?
O1 : Comprendre comment les individus expérimentent et intériorisent de façon d’agir, de penser et d’anticiper l’avenir qui sont socialement situées et qui sont à l’origine des différences de comportements, de préférences et d’aspirations.
I/ l’intériorisation des N&V – la socialisation
A) Langage social nécessaire pour s’intégrer
Doc.1 p.144
En Europe, en 2015, d'après TNS, sur 100 européens, 45 ont choisi la paix parmi les trios valeurs qui comptent le plus pour eux.
N&V - Au cours de leur enfance, les individus apprennent les règles de la vie en société ainsi que les façons de faire habituelles au sein des groupes dans lesquels ils vivent. Ainsi, les individus acquièrent des façons de se comporter et d’interpréter le monde (ce qui est bien ou mal par exemple).
Ce processus de socialisation passe par l’intériorisation de Normes et de valeurs.
Normes : règles qui prescrivent ou qui proscrivent des comportements : dire merci, venir en aide aux autres, écouter tel type de musique, ne pas insulter autrui, langage, règles de politesse, comportements corporels, ne pas fumer dans les lieux publics…
Ces normes sont inspirées par des valeurs.
Valeurs : principe ou idéal qui oriente nos conduites. Elles inspirent les normes, elles sont à l'origine des normes. ex : la beauté, le respect des règles, l’honnêteté, sens de l'honneur, l’ambition, patriotisme, hygiène, justice, amour d'autrui….
!!!une norme s'inspire parfois de plusieurs valeurs : interdiction de cracher par terre qui relève de l'hygiène et du respect de l'autre.
!!! une valeur peut inspirer plusieurs normes : respect de la vie : tu ne tueras pas, tu ne voleras pas, tu respecteras ton père et ta mère...
Les normes et valeurs correspondent à un langage social. L’individu doit acquérir ce langage social pour pouvoir interagir avec les autres sans commettre de faux pas ou d’erreur dans l’interaction. Ainsi, l’intériorisation des normes et valeurs permet à l’individu de s’intégrer au groupe social.
Dans deux pays différents où les valeurs sont elles-mêmes différentes, des personnalités différentes vont se révéler (indien Crow). A travers ce processus long, complexe, puissant, l’individu se trouve façonné par la société dans laquelle il vit. Ses manières de penser, de vivre, d’agir, de sentir (la culture) portent ainsi les marques des influences socialisatrices qu’il a connues.
B) Les modes de socialisation
Doc.3 p.145
On retient en général 3 modes de socialisation :
-imitation : l'enfant imite l'agent socialisateur, il apprend donc les règles par mimétisme.
-interaction : explications, communication avec l'enfant sur le sens des règles (la socialisation est perçue ici comme un processus itératif fait d'essais, d'erreurs, de corrections, de nouveaux essais et de nouvelles erreurs jusqu'à atteindre l'objectif fixé).
-sanction : positive (récompenses) ou négative (punitions)
Les deux premiers modes correspondent à un modèle d’imprégnation. Le troisième modèle correspond à de l’inculcation. L’évolution des modes de socialisation montre un basculement des modes de socialisation par inculcation vers ceux par imprégnation.
Il existe des modes de socialisation divers. Loin de se limiter à la seule éducation, où l’on explique clairement à l’enfant ce que l’on attend de lui, la socialisation se retrouve dans de nombreuses activités quotidiennes, souvent de façon implicite, c’est-à-dire sans que l’enfant soit conscient de ce qu’il apprend. On distingue ainsi des formes de socialisation manifeste (lorsque le message socialisateur est explicitement formulé), ou des formes de socialisation latentes (lorsque la transmission de normes et valeurs se fait de façon non explicite, par exemple lorsque l'on adopte le style vestimentaire de ses copains, ou que l'on écoute les mêmes groupes de musique ou les mêmes façons de parler...Miroir dans les toilettes des filles).
Ces N&V sont intériorisées par les individus au sein d’instances de socialisation. Une norme est inculquée lorsqu’elle est énoncée explicitement comme devant être respectée, elle est intériorisée lorsque la respecter devient un réflexe, c’est-à-dire un acte non réfléchi, et incorporée lorsqu’elle se traduit par des réflexes qui sont des attitudes physiques.
C) Les agents de socialisation
doc.2 p.144
La famille exerce de façon privilégiée un effet socialisateur sur l’enfant. Cependant, dès les premiers âges de la vie, les enfants sont soumis à une pluralité d’influence : outre les parents, les autres membres de la famille, les nourrices, la crèche, l’école, les groupes de pairs, les jeux, les lectures, les médias, les réseaux sociaux, les associations sportives, qui participent à la socialisation de l’enfant socialisation primaire), selon des degrés divers et une légitimité différente.
La plupart des instances de socialisation vont transmettre des normes et valeurs identiques aux enfants (respect, dépassement de soi…), mais parfois ces N& V sont spécifiques.
La famille ne détient donc pas le monopole dans la formation de l’identité de l’enfant, les différentes instances de socialisation peuvent entrer en concurrence les unes avec les autres et produire des effets dissonants.