avril

mardi 2 avril 2024

DS (2 heures)

mercredi 3 avril 2024

2) L’épargne dépend du revenu et de l’âge

-stratégie à long terme. Le choix entre épargne et consommation varie en fonction de l'âge de l'individu (cycle de vie de Modigliani) : on emprunte dans un premier temps(car on est jeune, on prend des risque car on a l’avenir devant soi. Il faut payer la maison, la voiture et il faut s'équiper). Puis lorsque l’emprunt est remboursé (40-50 ans), on épargne, avant de puiser dans le patrimoine (désépargne) au cours de la retraite. Ajoutons à cela qu'en général les ménages cherchent à maintenir un niveau de consommation constant au cours de leur vie ou à l'augmenter légèrement.

-niveau de revenu : doc.2 p.95

5-en France, en 2011, d’après l’INSEE, sur 100 euros de RDB, les ménages en épargnent 16,7.

en France, en 2011, d’après l’INSEE, sur 100 euros de RDB, les ménages dont le chef de ménage est âgé de 50 à 59 ans en épargnent 24,6 euros.

6-plus le revenu augmente et plus le taux d’épargne augmente aussi. Plus le revenu augmente et plus la part des dépenses de consommation dans le revenu diminue. On satisfait l’ensemble de nos besoins avec un montant de consommation dont la part dans le RDB diminue à mesure que ce dernier augmente.

-âge

7-le taux d’épargne augmente entre 30 et 59 ans, de 11,9 à 24,6% soit un écart de 12,7 pts (qui correspond à une multiplication par un peu plus de 2, soit une augmentation d'un peu plus de 100%). Les revenus augmentent, donc comme vu précédemment q3.

8-retraite, les revenus ont baissé mais les habitudes de consommation sont là, donc on puise dans le patrimoine et on épargne moins. Puis à partir de 70 ans, changement dans les habitudes de consommation, moins de voyages car moins apte à le faire et crainte de la vieillesse

Cycle de vie de Modigliani : les comportements d’épargne et de consommation dépendent de l’âge des agents : consommation / épargne / désépargne

C) Le recours au crédit

Doc.3 p.95

!!!en 2016, en France, d’après l’INSEE sur 100 ménages 46,4 ont un crédit à rembourser (30,7 ont un crédit immobilier et 15,7 ont un cridit à la consommation.

9-taux de détention = nb de ménages ayant un crédit/ nb de ménages  x 100

Taux d’endettement = dette / RDB x 100

Comment expliquer l'augmentation du taux d'endettement en France, tel qu'on le constate dans le doc.3 p.95. Il s'agit tout d'abord ici de la dette privée (celle des ménages) et il n'y a donc pas de lien avec l'endettement de l'ensemble de la Nation et en particulier de l'Etat. Le taux d’endettement moyen des ménages évoqué ici est calculé en comparant l’encours total des crédits accordés aux ménages aux revenus totaux des ménages. Quand il atteint 100%, cela signifie que le montant des crédits accordés est équivalent aux montants des revenus cumulés des ménages. Alors pourquoi ça augmente ? Il n'y a de relation causale liée à des comportements spécifiques de la part des ménages...l'explication est ici mathématique :

taux d'endettement = dette des ménages/ RDB   x 100

Donc si le taux augmente, c'est parce que le taux de croissance de la dette est supérieur au taux de croissance du revenu. Et en effet, dans la situation française, les revenus ont peu augmenté sur la périodes et en particulier entre 2008 (crise des subprimes) et 2018 puisque la croissance était très faible. 

Taux d’intérêt réel = tx nominal – inflation

11- femmes, divorcées, 35-44 ans, locataires, chômeurs ou sans profession et vivant dans le nord de la France.

Beaucoup de ménages ont recours au crédit pour financer un investissement immobilier ou l’achat de certains biens de consommation comme une voiture : le crédit bancaire par laquelle une banque met une somme d’argent à leur disposition.

Le taux de remboursement bancaire pour une famille ne peut logiquement pas excéder 33% de son revenu disponible (normes pour les banques, mais certains organismes de crédit ne sont pas aussi rigoureux. Certains ménages ayant des capacités de remboursement trop faibles peuvent se retrouver en situation de surendettement s’ils ne peuvent rembourser les sommes contractées.

D) Approche comptable 

Emplois : que fait-on de nos ressources ?

Ressources : d’où vient l’argent dont nous disposons ?

Compte de résultat du Ménage

emplois ressources

-impôts

-cotisations

=RDB

revenus primaires

prestations sociales

transferts entre ménages

-consommation

=Epargne Brute

RDB

-investissement

= capacité de financement (Si EB>Investissements)

Epargne Brute

Q4 : D’où viennent les ressources de l’entreprise ?

O4 : savoir ce qu’est l’excédent brut d’exploitation et comprendre que les entreprises se financent par auto-financement et finance externe (emprunts bancaires et recours aux marchés financiers, en particulier actions et obligations).

I/ La création de richesse

A) Du CA à la VA

Doc.1 p.96

Production = Chiffre d’affaire = recette = Prix x Quantités vendues

Au sens comptable, il faut tenir compte de la variation des stocks. Si l’entreprise accroît ses stocks, elle accroît la valeur de toute sa production (production au sens du résultat, ce que l’on a produit, évaluée au prix de marché).

Mais nous négligerons la variation de stocks

P = CA = p x Qv

Soit un artisan qui produit des tables en bois et qui les vend 100€ pièce. Pour une quantité de 1000 tables produites, on évaluera sa production à 100.000 €. Il s’est endetté à hauteur de 50 000 euros pour son atelier et l’achat des outils et des machines nécessaires. Il a un salarié qu’il paie 1500 euros par mois. il utilise 10 euros de bois, 3 euros de clous et d evis, 5 euros de peinture et 20 euros d'aluminium pour fabiquer une table.

Le plus souvent, la production désigne l’ensemble des biens ou services vendus sur un marché, il s’agit alors de la recette du producteur, on parle de chiffre d’affaires (CA). Plus le CA est important (plus il vend de table), plus son profit le sera également.

Mais cet indicateur de la production est imparfait et il ne correspond pas parfaitement à la richesse créée par l’artisan, pourquoi ?

-le producteur n’a pas produit (créé) le bois, ni les clous ni les vis nécessaires à la fabrication des tables, électricité qui compose pourtant son prix de vente. Le producteur ne proposera pas un prix inférieur à la somme des éléments qui constitue le produit fini et qu’il a dû se procurer.

Les consommations intermédiaires ont été achetées par l’entreprise, elles correspondent à l’ensemble des biens et services qui sont détruits, transformés ou incorporés au produit fini lors du processus de production. Ces consommations intermédiaires ne sont utilisées qu’une seule fois.

Valeur Ajoutée = la vraie richesse créée par l'entreprise = CA – CI

t.à.f pour le 23/04 : calculez la valeur ajoutée de l'entreprise qui fabrique des tables (exemple ci-dessus) et retrouvez le calcul permettant de trouver la valeur ajoutée dans le doc.1 p.96

mardi 23 avril 2024

correction du DS du 02/04

retour au cours

Valeur Ajoutée = la vraie richesse créée par l'entreprise = CA – CI

dans notre exemple :

VA = 100 000 - (10 + 3 + 5 + 20) x 1 000

VA= 100 000 - 38 000

VA = 62 000

retour au doc.1

1-VA = CA-CI 1186 = 2819,1-1633,1

!!! pour calculer la richesse produite dans un pays :

PIB = somme des VA + TVA + Droits de douanes – Subventions aux importations.

Voilà pourquoi nous dirons que le PIB propose une approche par l’offre.

B) le partage de la VA (de la VA à l’EBE et au-delà)

Pourquoi nous dirons que le PIB propose une approche par les revenus.

VA = salaires et cotisations + impôts sur la production + EBE

EBE = VA – salaires et cotisations sociales – impôts sur la production

Doc.1 p.96

2-non, on déduit de la VA les charges de personnels et les impôts sur la production. Ces charges financières rémunèrent le capital qui a été apporté dans l’entreprise.

3-Part des salaires = 778,2/ 1186  x 100 = 65,6  (sur 100 euros de valeur ajoutée, 65,6 sont destinés à la rémunération des salariés)

Taux de marge = EBE/VA = 378,1/ 1186  x100 = 31,9 (sur 100 euros de VA, 31,9 sont destinés à la rémunération du capital, aux capitalistes, à l'EBE, aux profits)

Que fait-on de l’EBE ?

EBE = intérêts d’emprunts + impôts sur les bénéfices + Bénéfice net

Bénéfice net = dividendes + Epargne Brute

EBE = dividendes + intérêts + impôts sur les sociétés, sur les bénéfices + Epargne Brute (EB)

Epargne Brute = FBCF (investissement) + placements financiers + Bénéfices mis en réserve (capacité de financement)

Doc.2 p.96

4-378,1 – 49,8 – 33,1 – 26,8 = 268,4

5- actionnaires : dividendes / prêteurs : intérêts / administrations : impôts

6-FBCF + capacité de financement (y compris donc, les placements financiers)

7-EB = FBCF + CF

CF = EB – FBCF = 268,4 – 278,8 = -10,4 donc besoin de financement de 10,4 milliards d’euros

Mise en évidence des revenus distribués

EBE = dividendes + intérêts + impôts sur les sociétés, sur les bénéfices + Epargne Brute (EB)

Epargne brute = FBCF + placements financiers + bénéfices mis en réserve

C) Approche comptable

Compte de résultat de l’Entreprise

emplois ressources

-CI

=VA

Production (chiffre d’affaire)

-rémunération salariés

-impôts sur la production

= EBE

VA

-intérêt d’emprunt/ dividendes

-impôts sur les bénéfices

= Epargne brute

EBE
-investissements

EB

besoin de financement

mercredi 24 avril 2024

II/ les différentes sources de financement

A) L'autofinancement (financement interne)

doc.3 p.97

taux d’autofinancement : Epargne Brute / FBCF    X 100

taux de marge = EBE /VA    x 100

taux d’investissement = FBCF / VA x 1000

1-taux d’autofinancement >100% : épargne brute > FBCF

2-en France en 2017, d’après l’insee, l’épargne brute représente 95,5% de la FBCF (sur 100 euros de FBCF, 95,5 sont financés par l’EB), sur 100 euros de VA, les entreprises en consacrent 23,5 à la FBCF, sur 100 euros de VA, 31,9 sont destinés à la rémunération du capital.

3-Augmentation significative du taux de marge et légère augmentation des investissements : donc augmentation du taux d’autofinancement. Si la part des profits dans la VA augmente, alors les entreprises vont davantage pouvoir financer elle-même leurs investissements.

B) financement externe

doc.1 p.98

1) externe direct

1-financement sur fonds propres : le capital apporté à l’entreprise vient des nouveaux propriétaires (les actionnaires sont propriétaires donc l’argent qu’ils apportent correspond à des fonds propres), mais il vient également des bénéfices mis en réserves.

Financement par endettement : emprunt auprès d’un autre agent économique, ménage ou société financière ou non financière.

2- opposition action /obligation

-titre de propriété / titre de créance

-revenu qui correspond à un % des profits (dividende) / revenu qui correspond à un intérêt d'emprunt

-les actions sont émises par les entreprises / les obligations sont émises par les entreprises et les Etats

4-les entreprises se financent essentiellement par le crédit bancaire, puis par l’émission d’obligation (donc endettement toujours très fort), alors que les émissions d’action n’arrivent qu’en 3ème.

Les à agents à CF et à BDF se retrouvent sur le marché monétaire ou à la bourse

2) externe indirect

-financement monétaire : crédit financé par de la création ex-nihilo. La plupart des crédits immobiliers correspondent à de la création monétaire, simple jeu d’écritures. Le crédit fait le dépôt.

-financement non monétaire : Parce que la banque sert d’intermédiaire entre l’agent à capacité et celui à besoin de financement. Elle permet de rendre compatible un besoin de financement à long terme et une volonté d’épargne à CT. La banque fait l'intermédiaire entre un risque élevé, rémunérateur de LT (investissement pour l'entreprise) et une demande de risque faible, peu rémunérateur et à CT (épargne du ménage). La banque permet donc la mise en relation d'une capacité de financement d'un agent qui n'aime pas le risque et qui veut des placements sûrs et liquide (CT), avec le besoin de financement d'un agent qui est motivé par le risque et sa forte rémunération à LT. Le dépôt fait le crédit.

Des entreprises déjà très endettées peuvent avoir intérêt à se financer sur fonds propres en émettant des actions.

Q5 : L’Etat est-il un agent économique comme un autre pour ses besoins de financement ?

O5 : Savoir que le solde budgétaire résulte de la différence entre les recettes (fiscales et non fiscales) et les dépenses de l’Etat ; comprendre que le déficit budgétaire est financé par l’emprunt et savoir qu’une politique de dépenses publiques peut avoir des effets contradictoires sur l’activité (relance de la demande / effet d’éviction).

I/ Qu’est-ce qu’un solde budgétaire de l’Etat ?

A) Recettes et dépenses

Budget de l’Etat : ensemble des dépenses et des recettes de l’Etat

1) Les recettes fiscales et non fiscales

Doc.1 p.100

-le budget est voté préalablement à sa mise en oeuvre

-il peut être révisé (adaptation possible en fonction de la conjoncture économique)

-le budget est soit en excédent, soit en déficit, soit à l'équilibre

Doc.2 p.100

1-définir le terme recette :  les recettes correspondent à des revenus pour l’agent étudié, ici l’Etat

2-phrase avec la donnée (TVA) : en France, en 2018, sur 100 euros de recettes, 52 euros proviennent de la TVA. Il s’agit d’un impôt sur la dépense puisque les consommateurs paient cet impôt lors de leurs actes d’achat.

3-quelles sont les principales recettes de l’Etat ?

Les principales recettes de l’Etat sont constituées d’impôts et de taxe comme la TVA, l’impôt sur le revenu ou l’impôt sur les sociétés, ce sont les recettes fiscales. Les recettes de l’Etat proviennent pour une large part de la TVA et dans une moindre mesure de l’impôt sur le revenu et de l’impôt sur les sociétés.

Ainsi, on peut retenir :

-un ordre de grandeur : les recettes s’établissent à environ 300 milliards d’euros

-la TVA représente environ la moitié des recettes de l’Etat. Concernant la TVA on peut ajouter d’une part que cet impôt sur la consommation varie en fonction du type de produit concerné. Ainsi, généralement la TVA est à 20% pour la majorité des produits, mais dans le cas des biens culturels, elle s’élève à 5,5% pour les livres et 2,1% pour les spectacles vivants. Cela s’explique par la volonté de l’Etat d’inciter à la consommation de produits culturels. Enfin, on peut ajouter que la TVA est un impôt très inégalitaire puisque tous les consommateurs paient la même chose pour l’achat d’un même bien. La TVA représente donc un poids plus lourd pour les ménages les moins favorisés, et moins lourd pour les plus favorisé (on dit que c’est un impôt dégressif : son poids diminue à mesure que le revenu augmente).

On peut ajouter les recettes non fiscales : dividendes sur participation de l’Etat, produit de la vente de biens et de services comme la française des jeux, amendes pour infractions au code de conduite ou aux règles de la concurrence (16,9 milliards).

Recettes : les recettes fiscales sont les sommes perçues par les administrations publiques provenant des impôts et des taxes.

Les recettes non fiscales sont, par opposition, les autres recettes (dividendes de l’Etat actionnaires, intérêts des créances…).  Revenus du patrimoine de l’Etat, dividendes des entreprises dont l’Etat est actionnaire, recettes des activités industrielles et commerciales, produits des jeux, recettes des amendes, dos, legs.

2) Les dépenses

Doc. 2 p.100

1-définir le terme dépenses : les dépenses correspondent au financement des différents missions que l’Etat doit réaliser.

2-phrase avec éducation : en France, en 2018 d’après la direction du budget, sur 100 euros de dépenses, l'Etat en consacre 30 à l'éducation.

3-quelles sont les principales dépenses de l’Etat ?

Les dépenses sont de natures différentes : financement de services non marchands (éducation, défense..), distribution de revenus (primaires aux fonctionnaires et de transferts aux différents allocataires) et paiement des intérêts sur la dette de l’Etat (charge de la dette).

Les principaux postes budgétaires de dépenses de l’Etat concernent l’éducation, la sécurité intérieure et extérieure, mais aussi les intérêts de la dette.

mardi 30 avril 2024

Les principaux postes budgétaires de dépenses de l’Etat concernent l’éducation, la sécurité intérieure et extérieure, mais aussi les intérêts de la dette.

Leur orientation dépend essentiellement de problématiques conjoncturelles, structurelles, tutélaires et politiques. 

Les Administrations publiques (APU) produisent des services non marchands qui constituent le service public (ensemble des activités assuré par la puissance publique dans le but de satisfaire  des besoins sociaux (éducation, santé, sécurité…). En 2014, le budget de l’Etat se chiffrait à 383 milliards d’euros (18% du PIB).

B) Les différents soldes

1) Les soldes sont déficitaires ou excédentaires

Solde budgétaire : écart (positif ou négatif) entre les recettes et les dépenses du budget d’un agent économique (de l’Etat).

Solde budgétaire = Recettes – dépenses

Si R-D > 0 : solde excédentaire

Si R-D <0 : solde déficitaire

Si R-D = 0 : le budget (le solde) est à l'équilibre

Doc.2 p.100 question 6 : en France en 2018 d’après la Direction du Budget, le solde budgétaire de l’Etat est déficitaire à hauteur de 86,7 milliards d’euros. L’Etat va donc devoir se refinancer sur les marchés financiers car il est en besoin de financement (ses recettes ne couvrent pas intégralement ses dépenses).

2) De quels agents parle-t-on ?

Doc.3 p.101

Quelles sont les 3 APU présentes dans le tableau ? Etat et administrations centrales, APU locales et APU de SS. Attention, les organismes divers d’administration centrale (ODAC) correspondent en particulier aux préfecture et sous-préfectures.

8-L’Etat est l’administration qui qui dégage le besoin de financement le plus important, et de manière structurelle, alors que les autres APU ont des déficits moins importants, et peuvent même parfois être en situation d’excédent (APU SS en 2017).

!!!ne pas confondre déficit de l’Etat (on parle de déficit budgétaire) et le déficit public qui correspond à la somme des déficits des 3 APU. Lorsque l’on parle de la règle des 3% du PIB comme limite maximum du déficit (voir Traité de Maastricht), il s’agit du déficit public.

Les prélèvements obligatoires représentent l’ensemble des impôts, taxes et cotisations sociales prélevés par les administrations publiques (APU).

Doc. La répartition de la dépenses publique en 2013 (Doc la repartition des depenses publiques en 2013) document non distribué en cours

On s'aperçoit que près de la moitié de la dépense publique correspond aux dépenses de la Sécuité Sociale.

Sécurité sociale – les recettes de la sécurité sociale sont principalement composées de cotisations sociales, patronales et salariales, ainsi que des impôts comme la CSG (contribution sociale généralisée). Les principales dépenses de la sécurité sociale sont liées à la branche vieillesse (retraite), à la branche maladie (remboursement des dépenses de santé).

Collectivités territoriales – Il existe aussi une fiscalité pour financer les collectivités territoriales : taxe foncière, taxe d’habitation. Par ailleurs, ces collectivités locales reçoivent également des dotations de l’Etat pour assurer les missions qui leur ont été déléguées par la décentralisation. Le transfert de compétences s’est accompagné d’un transfert financier. Les principaux postes de dépenses sont liés à la construction d’équipements scolaires, l’entretien des routes (régions), le versement des aides sociales (département), services de proximité (communes).

Dépense publique : ensemble des dépenses relatives aux missions des APU centrales, locales et de sécurité sociale. Il s’agit pour l’essentiel de la production de services non marchands et de prestations sociales.

II/ comment le déficit peut-il être financé ?

A) L’emprunt

Doc.4 p.101

14-les administrations publiques se financent auprès d’agents à capacité du financement qui peuvent être des agents résidents ou non résidents. L'Etat va alors émettre des titres de créances comme les obligations ou des bons du trésor

Ex : titre de dette souveraine (obligations d’Etat essentiellement ou bons du trésor en versant des intérêts aux prêteurs.

En France, en 2017, d’après Alternatives Economiques, sur 100 euros de dette publique, 7 sont financés par des banques qui achètent des obligations d’Etat et 56 euros sont financés par des agents non résidents.

Le risque du financement par l’emprunt intervient lorsque la dette est détenue majoritairement par des agents non-résidents qui pourraient exiger le remboursement de l’emprunt. (Par exemple, le Japon a une dette publique qui s’élève à 200% du PIB mais comme cette dette est détenue principalement par des agents japonais cela ne pose pas de problème).

B) L’inflation

on finance le déficit par de l'inflation pour plusieurs raisons :

-l'inflation allège le poids des dettes comme nous l'avons vu précédemment (la somme que je rembourse n'a pas le mêm pouyvouir d'achat que la somme que j'ai empruntée).

-Une économie qui connaît l'inflation est en général en phase de croissance. L'inflation accompagne la croissance. S'il y a de l'inflation, il y a alors de la croissance, donc plus de richesses créées, ce qui permet d'augmenter les recettes fiscales pour rembourser les créanciers. Par ailleurs le taux d'endettement (donc le poids de la dette : Dette/PIB x100) aura tendance à diminuer car le dénominateur augmente plus vite que le numérateur.

-dernier argument : si l'Etat fait fonctionner sa planche à billet pour rembourser ses créanciers, il augmente la masse monétaire plus rapidement que n'augmente la création de richesses, ce qui produit de l'inflation.

Lorsqu’ils n’étaient pas tenus par le respect des contraintes de Maastricht les Etats pouvaient financer leur déficit par de l’inflation, cette dernière réduisant le coût réel de la dette. On dit que l'inflation allège le poids des dettes.

Mais aujourd’hui, les pays de la zone euro doivent respecter certaines bornes dans la conduite de leur politique monétaire.

Les taux d’intérêt des pays de la zone euro ne peuvent être supérieurs ou inférieurs de plus de 2 points à la moyenne des 3 pays de la zone aux taux d’intérêt les plus faibles. Par ailleurs, chaque pays doit avoir une inflation comprise dans une borne de fluctuation de plus ou moins 1,5 point, par rapport aux trois pays ayant l’inflation la plus faible.

C) Le financement du déficit par l’emprunt accroît la dette

Doc.4 p.101

10- la dette publique croît de manière régulière entre 1978 et 2017 avec de légères oscillations. En 1978, elle représentait 21,2% du PIB tandis qu’elle atteint 98,5% du PIB en 2017, soit aune augmentation de 77,3 points de %.

12-On observe que la dette ne cesse d’augmenter et que le solde public est toujours déficitaire. Donc la dette augmente à chaque fois que l’on est en déficit. La dette correspond au cumul des déficits. Quand le déficit se creuse fortement la dette augmente fortement et lorsque le déficit se réduit, la dette ralentit (attention la dette augmente mais moins vite).

13-les critères de Maastricht nous impose un déficit < à 3% et une dette publique < à 60%. Le critère de la dette n’est plus respecté depuis 2002 et le critère du déficit n’a pas été respecté entre 2009 et 2016 ainsi qu'entre 1992 et 1997.

La dette publique est le cumul des déficits de toutes les administrations publiques (Etat, Sécurité sociale, collectivités locales). Depuis trente ans les déficits publics se sont accumulés pour atteindre une dette publique de plus de 2000 milliards d’euros (soit > 100% du PIB).

La dette publique peut entraîner un effet « boule de neige » si les taux d’intérêt sont supérieurs à la croissance.

On retient donc que c’est l’accumulation des déficits dans le temps qui produit l’augmentation de l’endettement.

80% de la dette publique relève de l’Etat, 9% des collectivités locales et 11 % des APUSS

le déficit de la sécurité sociale s'explique donc essentiellement par les dépenses de la branche vieillesse d'une part et maladie d'autre part. Dans les deux cas, ces déficits doivent être mis en relation avec le phénomène de vieillissement de la population française.

Déficit public : situation dans laquelle les dépenses des APU d’Etat, de SS et des collectivités locales sont supérieures à leurs recettes.

Déficit budgétaire : situation spécifique au budget de l’Etat. Donc notion incluse dans le déficit public.

Dette publique : accumulation des déficits publics. Elle augmente à chaque fois qu’un déficit public est financé par l’emprunt.

III/ Les effets contradictoires d’une politique de dépense publique

A) Les politique de relance et leurs objectifs

1) La relance budgétaire 

la relance budgétaire est menée pour lutter contre l chômage en stimulant la demande.

On creuse volontairement le déficit : accroissement des dépenses et réduction des recettes fiscales

-accroissement des dépenses : augmentation des salaires des fonctionnaires, des allocations chômage ou des prestations sociales pour le logement, le handicap : de sorte que l’on donne des revenus supplémentaires qui seront dépenses dans l’économie…

-réduction des impôts : on baisse le taux d'imosition sur le revenus de 20 à 15% de sorte que les agents ont plus de revenus à dépenser.

 

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